Le championnat national de la lutte traditionnelle édition 2016 s’est déroulé du 15 au 16 octobre dernier à Bongor, capital du Mayo Kebbi Est. Six régions étaient représentées à ce championnat.

La lutte traditionnelle occupe une place de choix dans la vie sociale, elle est un élément clé de la culture tchadienne. Étant un sport très attractif qui au-delà de son caractère sportif a également une valeur culturelle. Il y a eu un champion dans chacune des cinq catégories en compétition. Dans la catégorie des 100 Kilos, c’est  Abatam Maurice de  la commune de N’Djamena qui a remporté le 1er prix, celle de 85  kilos est gagnée par  Logoy de la région de Tandjile,  ensuite celle de 75 Kilos  revient à Saleh Balamdou  de la région du Mayo Kebbi Est et  enfin, la catégorie de 65 Kilos est remportée par Adam Hassan de la région du Lac.   À cause des malentendus d’arbitrage, la catégorie de moins de 100 Kilos  n’a pas été primée.

Comme toutes les disciplines sportives, la lutte a ses propres règles. Le but de la lutte est de faire tomber l’adversaire ou de le vaincre par décision du corps arbitral. L’aire de combat est faite de  sable fin ayant une forme circulaire d’un diamètre de 15 à 20 mètres. Les lutteurs se présentent torse nu, avec une peau de bouc ou de chèvre cousue sous forme de culotte.

Rappelons que la lutte traditionnelle tchadienne a remporté beaucoup de médailles en or sur le plan international, trois médailles d’or au championnat d’Afrique, trois médailles d’or aux jeux de la francophonie de Nice en  2013. C’est une discipline  qui fait  la fierté des Tchadiens à l’étranger. L’objectif du championnat national de lutte est de détecter des nouveaux talents pour les prochaines compétitions.