GENEVE, 5 décembre (Xinhua) — L’Assemblée nationale tchadienne a adopté une loi sur la protection des emblèmes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge au Tchad, 44 ans après la création de la Croix-Rouge du Tchad (CRT), selon un communiqué de presse publié vendredi par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

La nouvelle loi adoptée par le Tchad réglemente l’usage indicatif et protecteur des emblèmes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. En temps de paix, ils doivent servir à identifier les composantes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et en temps de guerre, à protéger les services sanitaires des forces armées, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le CICR et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui portent secours aux blessés et aux malades.

“L’emblème de la Croix-Rouge symbolise l’assistance humanitaire impartiale. Il ne peut être utilisé à aucune autre fin. L’adoption de cette loi par l’Assemblée nationale va permettre de renforcer le statut de la Croix-Rouge du Tchad et de ses milliers de volontaires à travers le pays”, a déclaré le secrétaire général de la CRT, Bongor Zam Barminas, cité par le communiqué de presse.

Gérard Besson, chef de la délégation du CICR au Tchad, a estimé de son côté que l’adoption de cette loi “est une décision importante pour la réglementation de l’usage de l’emblème et la mise en place d’un système de sanctions contre les abus”.

Actuellement, la Société nationale tchadienne compte plus de 25 000 volontaires actifs.