La décision du délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Adago Yacouba, relative à l’organisation et au recensement des moto-taxis (clando) dans le périmètre urbain de la ville ne fait pas l’unanimité.

Selon la décision prise par le délégué Adago Yacouba, le 04 août dernier, les clandomen devront porter des uniformes numérotés, peindre leurs motos en couleur unique et s’enregistrer dans leurs communes respectives. La date fixée aux clandomen pour se conformer à la décision était le 15 août 2017.

Quelques jours après le délai accordé, on constate que les conducteurs des moto-taxis ne se sont pas conformés à ces mesures. Aujourd’hui, à travers la ville, ils exercent avec leurs propres tenues. Pour certains clandomen, la décision est anormale et antisociale. D’autres accusent les communes d’arrondissement d’arnaque. « La confection d’une tenue ne dépasse pas 3000 FCFA. Mais, nous on refuse catégoriquement de changer la peinture de nos motos », laisse entendre les clandomen.

Sur les allégations concernant la tarification exorbitante de la tenue, le maire de la commune du 7e arrondissement, Mackaila Djirime apporte un démenti. Selon lui, les communes n’ont rien à avoir dans cette affaire et la mairie n’a exigé aucun quota aux clandomen. Le maire précise que, c’est une commission composée des agents de sécurité des communes et des présidents des associations des clandomen qui ont arrêté un tarif de 2500 FCFA allant du recensement à l’octroi de la tenue. « La mairie ne prélève que le droit de place dont le tarif va de 50 FCFA à 100 FCFA par clandoman selon les communes » a-t-il conclu.

Même si ces mesures sont contestées d’une part, d’autre part, elles ont des avantages sur plusieurs plans notamment celui de la sécurité.