Créer en 2010, le CNBT a pour objectif principal d’encadrer les recherches scientifiques dans le respect de la nature, et la dignité humaine. De façon plus large, il doit aider le pays à prévenir les populations contre des pratiques et des expérimentations nuisibles et à préserver l’environnement.

Il doit fournir des avis aux décideurs sur les problèmes éthiques, juridiques et scientifiques. Car la bioéthique est une partie de l’éthique telle une recherche des normes morales applicables aux sciences du vivant. Il s’agit au sens strict d’une réflexion critique sur le comportement et les attitudes qu’on adopte dans le domaine des sciences de la vie et de la santé. Ainsi, le CNBT qui est jusque là méconnu du grand public  et de la famille des chercheurs, a eu à analyser depuis sa création 9 protocoles impliquant principalement la santé. Des protocoles soumis dans la plupart des cas par les ONG. Pour émettre leur avis sur un protocole, les 13 membres du comité se rassurent qu’il ait préalablement reçu l’avis favorable d’un comité scientifique agrée et que la qualité scientifique soit approuvée.  L’encadrement des recherches scientifiques c’est améliorer la santé publique.

La représentante de l’UNESCO Yvonne MATUTURU a reconnu le travail énorme abattu par le CNBT dans un contexte économique difficile où il n’a pas eu une subvention de l’Etat. La détermination des membres du CNBT n’est pas à démontrer.  « Depuis lors notre plaisir est d’autant plus grand du fait que vous avez démontré l’engouement à accomplir votre noble mission à contribuer dans la réflexion internationale pour l’éthique des sciences » a relevé la représentante. C’est dans cette optique qu’elle a promis que son institution sera toujours aux côtés du CNBT.

Ce soutien annoncé sera la bienvenue du moment où le comité ne dispose d’aucun moyen pour mener à bien ses activités.  Il faut doter le comité d’un secrétariat permanent, des moyens roulants pour le suivi des recherches sur le terrain. Les comité nationaux de bioéthique sont sous la coupe de l’UNESCO et sont l’émanation de trois principaux textes internationaux. Il y a la déclaration universelle sur le génome  humain et les droits de l’homme de 1997, la déclaration internationale sur les données génétiques  humaines de 2003 et la déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme de 2005.