Par une mise au point signée de son rapporteur, Mouta Abakar Toua, le 27 novembre 2017, le Comité technique d’appui aux réformes institutionnelles se prononce sur les accusations de plagiat et critiques contre son Rapport final.

« À la suite de la présentation suivie de la mise en ligne du Rapport final du Comité technique, certains commentateurs et donneurs de leçon pensent avoir trouvé une nouvelle occasion pour jeter le discrédit sur leur propre pays et ses institutions. Plutôt que d’apprécier le souci de transparence et d’information du Comité, et de porter un jugement de fond, quel qu’il soit sur le Rapport, ces compatriotes inclassables se complaisent dans un exercice tout à la fois futile et indigne », souligne le document de mise au point.

Le Comité technique d’appui aux réformes institutionnelles dit avoir souverainement choisi de renvoyer les références bibliographiques dans les annexes du Rapport, dans le but de ne pas surcharger celui-ci qui, faut-il le rappeler, est un document technique de travail destiné à l’instance politique en charge des réformes, et non un ouvrage à vocation scientifique. « Dénoncer une quelconque insuffisance dans ce choix pratique n’est ni juste moralement, ni exacte matériellement, ni honnête intellectuellement », précise le Comité.

Selon le rapporteur du Comité technique, Mouta Abakar Toua, il est bien compris que pour certains, toute action du pouvoir est en définition et par nature contestable et contestée. Mais, le sujet et les enjeux méritent mieux qu’un « déferlement perpétuel d’invectives obséquieuses nourries par une aigreur viscérale qui n’avance en rien le débat nécessaire sur ces questions d’intérêt national ».

Le Comité technique indique s’être acquitté de sa mission sans prétendre détenir la vérité absolue sur ses propositions dont l’adoption finale relève de la compétence d’un cadre plus large qu’est le Forum national inclusif.

« La critique objective est utile et n’a pas été ignorée par le Comité technique tout au long de ses travaux. Qu’il en soit ainsi pour la suite du processus des réformes, que l’on y adhère ou que l’on s’y oppose. Pour cela, la haine doit céder la place à la raison », conclut la mise au point.

Pour rappel, le document présenté par le comité technique a fait l’objet de critique sur la toile, il a animé le débat dès son annonce et la mise en place du comité. Il vous souvient qu’une version avait fuité sur le net, lançant par la même occasion le débat sur plusieurs points. Ce document a été lui-même dénoncé par le comité technique, comme n’étant pas son travail. Cette fois-ci se sont des accusations de plagiats qui ont été relevée par les internautes, plusieurs captures démontrent des reprises entières de mémoires ou autres documents glanés sur la toile. Cette mise au point du comité technique par la voix de son rapporteur a pour but de dissiper le malentendu.