Le Mouvement pour la démocratie et le socialisme au Tchad (MDST) a tenu ce samedi, 31 mars 2018 son 4e congrès ordinaire au ministère des affaires étrangères.

Placé sous le thème « consolidation des acquis démocratiques et renforcement de la stabilité sociale », ce congrès a été un moment de retrouvaille et une étape importante dans son appréciation de la société et de l’Etat de droit dans lequel il évolue. L’occasion était pour le président national du MDST, Hamid Mahamat Dahalob de relever que, s’il est vrai que le multipartisme est une réalité et différentes élections ont été organisées, la situation de la pratique démocratique mérite d’être améliorée.

Pour lui, la démocratie,  à travers les mécanismes de régulation et de contrôle de l’action publique était en voie d’asseoir le respect des droits humains fondamentaux, mais en dépit de cela, beaucoup reste à faire au regard du vécu quotidien des citoyens et de certaines restrictions s’agissant des partis politiques.

Hamid Mahamat Dahalob s’est félicité de la tenue du forum national inclusif sur les réformes institutionnelles qui vient de se tenir et  a, par ailleurs exhorté le président de la République à tendre la main à ceux des compatriotes qui n’ont pas pris part à ce forum en vue d’apaiser le climat politique dans la perspective de l’avènement de la 4e République.

Profitant de l’opportunité, le président du MDST a indiqué que les accusations de détournement ou de pot de vin qui ont été portées contre lui et qui ont précipité son départ du gouvernement, relève de la pure calomnie. Pour M. Dahalob, ces actes viendraient de certains agents du ministère de l’aménagement du territoire que sa volonté de redressement gênait, tout en défiant quiconque de lui prouver le contraire.

Les difficultés actuelles du Tchad proviennent en partie de la corruption, de la gabegie, du clientélisme et des détournements des deniers publics, soutient Hamid Mahamat Dahalob qui annonce prendre part à toutes les échéances électorales à venir.