À l’instar des autres pays membres des Nations Unies, le Tchad célèbre ce 10 décembre, la 69e Journée internationale des Droits de l’Homme. À cette occasion, le ministre de la justice, garde des Sceaux, chargé des droits humains, Pr Ahamat Mahamat Hassan a fait une déclaration le 09 décembre 2017 à son cabinet.

Cette journée commémorative est consacrée à la célébration de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui selon le ministre Ahamat Mahamat Hassan est le symbole même de l’engagement de la communauté internationale contre l’obscurantisme et la négation de l’humanité. « Elle est la première affirmation mondiale de la dignité et de l’égalité inhérentes de tous les droits humains », précise-t-il.

Pour le ministre de la justice, garde des Sceaux, chargé des droits humains, Pr Ahamat Mahamat Hassan, au Tchad, les droits de l’homme ont connu une mise en application effective qu’à partir du 1er décembre 1990 avec la déclaration du président de la République, Idriss Deby Itno : « je ne vous apporte ni or ni argent, mais la liberté ». Cette liberté au peuple tchadien s’est traduite par le libre exercice des associations, des syndicats et surtout, du pluralisme politique.

Pour ce qui est d’adhésion aux instruments internationaux en matière des droits de l’homme, le Tchad a ratifié depuis 1995, toutes les conventions et les pactes les plus importants. « Nous sommes partis du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ; le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ; la Convention contre la torture et autres peine ou traitement inhumains, cruels ou dégradants ; la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes ; la Convention sur les droits de l’enfant, etc. » a indiqué le ministre Ahamat Mahamat Hassan.

En interne, le Tchad reçoit en ce moment  et cela pour la première fois depuis plus d’une quinzaine d’années, une mission d’experts onusiens travaillant sur les questions  de la discrimination  à l’égard de la femme dans la pratique et la législation, a informé le ministre en charge des droits humains. Pour lui, l’année 2017 est synonyme d’avancée certaine pour le gouvernement par rapport à la mise en œuvre et au respect des instruments internationaux en matière des Droits de l’homme.

À titre illustratif, le gouvernement a soumis, il y a quelques jours, un projet  de loi  portant réforme  de la Commission  Nationale des Droits de l’Homme à l’Assemblée nationale. « Cette nouvelle CNDH sera un outil à la disposition  du gouvernement, de la société civile  et à la population  pour faire triompher les libertés fondamentales  des  droits humains. La CNDH sera  désormais un observatoire, un laboratoire  et un directoire des Droits  Humains du peuple tchadien », explique le ministre Ahamat Mahamat Hassan.

Le ministre de la justice, garde des Sceaux, chargé des droits humains, Pr Ahamat Mahamat Hassan annonce en outre que, 2018 sera l’année de la célébration du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Le Tchad entend répondre à l’appel de M. Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, en organisant durant toute l’année 20018 une série d’événements dans le domaine des Droits de l’Homme.