La saison pluvieuse se pointe déjà à l’horizon. Les caniveaux qui drainent les eaux de pluie vers le fleuve Chari sont encore bouchés. Il est à se demander ce qu’attendent les autorités municipales  de la capitale N’Djamena ainsi que la population pour se mettre au travail.

Dans la plupart des quartiers de la ville, le constat est le même. Les caniveaux sont presque tous bouchés alors qu’on sait que, par le passé,  quelques gouttes de pluie suffisaient à inonder certains quartiers. Surtout, les quartiers périphériques de la capitale qui sont parfois coupés de la ville.

A Ambata, Gassi, Boutal-Bagara où nous avons fait un tour, le constat est amer. On remarque que les rigoles dressées à main levée devant certaines concessions pour faciliter le drainage des eaux ne sont pas curées. Les quartiers au cœur de la ville comme Sabangali, Gardolé, Ambasatna où des grands caniveaux existent déjà ne sont pas épargnés. Ces caniveaux sont remplis par du sable, des déchets, et autres immondices alors que la saison de pluie se pointe déjà à l’horizon.

« A Ambasatna, généralement en ce moment les caniveaux sont déjà curés mais jusqu’à présent rien n’est encore fait .Je demande à la mairie de curer les caniveaux et les petites canalisations pour éviter que nos maisons soient englouties par les premières pluies », souligne Abba Malloum, habitant du quartier.

Les inondations dans les quartiers de N’Djamena en saison des pluies sont un phénomène récurrent et occasionnent des sinistrés chaque année.