Bamako, capitale du Mali, est sous haute surveillance sécuritaire pour accueillir le 27e Sommet Afrique-France du 13 au 14 janvier.

Quelque 35 chefs d’Etat ont confirmé leur participation à ce “Sommet pour le partenariat, la paix et l’émergence”, selon le Comité national d’organisation.

Il est attendu également entre 2500 et 3000 participants aux forums prévus en faveur des jeunes, des femmes, des opérateurs économiques et des élus.

Le Forum des jeunes, consacré aux questions d’emploi et de développement a débuté mercredi, alors que le forum économique réunira, jeudi, des responsables de plusieurs organisations patronales africaines et du Medef français.

Et enfin, les chefs d’Etats et de gouvernement se retrouveront le 14 janvier, au Centre international de conférences de Bamako pour leur réunion plénière.

Une rencontre des Premières Dames est également prévue en marge du sommet.

Depuis le week-end dernier, Bamako est quadrillée 24h sur 24 par les forces de sécurité dont les éléments sont postés à tous les carrefours importants de la capitale.

Au total, selon le ministre malien de la Sécurité, près de 10.000 hommes sont mobilisés pour sécuriser le sommet, dont 180 membres des forces spéciales antiterroristes. Il s’agit d’une unité créée au lendemain des attentats de l’Hôtel Radisson Blu Bamako qui avait fait 22 victimes le 20 novembre 2015.

Le pays s’est également doté d’un centre de vidéosurveillance et de commandement flambant neuf.

Pour les besoins du sommet, l’Arabie Saoudite vient d’offrir 80 véhicules au Mali, dont une quarantaine de véhicules blindés pour le transport des chefs d’état, a révélé mardi le président malien Ibrahim Boubacar Kéita.

Pour minimiser les conséquences des mesures de sécurité sur les mouvements des habitants de la capitale, le gouvernement malien a déclaré la journée du vendredi “chômée et payée à Bamako et dans ses environs”.