Six chefs d’Etat africains vont soumettre chacun son rapport de gouvernance à l’évaluation des autres présidents, en marge du 28ème sommet de l’Union africaine, participant au mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) qui s’est ouvert samedi après-midi à Addis-Abéba, capitale éthiopienne.

Il s’agit notamment de Djibouti, du Tchad, du Sénégal, du Kenya, du Soudan et de la Zambie.

Le rapport de gouvernance concerne quatre domaines, à savoir la démocratie et la gouvernance politique, la gouvernance et la gestion économique, la gouvernance des entreprises et enfin le développement socioéconomique.

Outre ces six pays, le président de la  Namibie, Hage Geingob, a procédé à la signature du protocole d’adhésion de son pays, comme le 36e État membre à ce mécanisme africain d’évaluation par les pairs.

“Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs est un outil de partage d’expériences, de promotion de meilleures pratiques, d’identification des points faibles et d’évaluation des besoins de renforcement des capacités afin d’encourager l’adoption de politiques, de normes et de pratiques visant à promouvoir la stabilité politique, une forte croissance économique, le développement durable et une intégration économique accélérée au plan sous-régional et continental”, a expliqué le président en exercice de l’Union africaine, Idriss Déby.

Il a précisé que ce mécanisme a été lancé en 2003 comme un mécanisme volontaire pour une auto-évaluation et une évaluation par les pairs des politiques et pratiques de gouvernance par les Etats membres de l’Union africaine.