L’Union africaine (UA) a annoncé vendredi son intention de doubler le volume actuel du commerce interafricain de 14% à 28% d’ici 2021 dans le cadre du projet de la zone de libre-échange continental.

Qualifiant le volume commercial actuel parmi les pays africains de “très bas”, Albert Muchanga, commissaire de l’UA au Commerce et à l’Industrie, a révélé cet objectif lors d’une conférence de presse au siège de l’UA à Addis-Abeba, capitale éthiopienne.

Il a indiqué que le continent africain est actuellement situé “au bon endroit et à la cible” pour réaliser les objectifs majeurs du Pacte phare de la zone de libre-échange.

Le bloc panafricain aspire à créer un marché continental unique pour les biens et services, avec la libre circulation des personnes et des capitaux. “Grâce à la zone de libre-échange, nous créons progressivement un marché africain intégré. Nous créons une Afrique avec un seul marché et une seule voix”, a déclaré le commissaire.

La zone de libre-échange continental réunit 54 pays africains avec une population combinée de plus d’un milliard de personnes. Les dirigeants africains ont lancé les négociations autour de la zone de libre-échange lors du sommet 2015 de l’UA tenu à Johannesbourg en Afrique du Sud pour marquer l’achèvement de la première phase des négociations.

Le Pacte de la zone de libre-échange est également accompagné du Plan d’action de l’UA sur le renforcement du commerce intra-africain pour faire accroître le commerce libre entre ses Etats membres.