Les participants du Congrès mondial des entrepreneurs (GEC) de 2017 à Johannesburg ont reconnu que davantage d’interventions de toutes les parties prenantes étaient nécessaires pour améliorer la performance des entrepreneurs en Afrique.

La ministre sud-africaine du Développement des petites entreprises, Lindiwe Zulu, a déclaré mercredi que tous les acteurs devaient jouer leur rôle pour permettre la croissance des entrepreneurs.

Les entrepreneurs doivent être soutenus par des infrastructures et des politiques favorables, a dit Mme Zulu. Dans une réunion avec d’autres ministres africains, Mme Zulu a souligné que les petites, moyennes et micro-entreprises (PMME) n’étaient pas assez soutenues dans le programme de l’Agenda africain.

“En tant que gouvernements nous devons gouverner en gardant à l’esprit les PMME. Nous devrions les consulter avant de produire des législations, et dialoguer avec elles en permanence”, a-t-elle dit.

Dans la promotion de l’esprit d’entreprise, les gouvernements ne devraient pas laisser de côté les habitants de régions reculées, les femmes, les jeunes et les handicapés, a également estimé Mme Zulu.

Martin Bwalya, haut conseiller du directeur général du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), a déclaré que les situations en Afrique nécessitaient une action déterminée en faveur des PMME pour renforcer la croissance économique et l’industrialisation.

“Ces mesures pourraient être impopulaires mais elles sont nécessaires à moyen terme pour créer de la richesse à partir de nos ressources naturelles”, a-t-il dit.

M. Bwalya a cité la technologie comme un catalyseur important de la croissance des entreprises.

Soulignant la popularité du système de paiement mobile du Kenya auprès des entrepreneurs, il a encouragé les gouvernements à agir rapidement pour rattraper les progrès technologiques.

Elsie Kanza, membre du comité exécutif du Forum économique mondial, a souligné que les politiques gouvernementales devaient être flexibles pour soutenir la croissance des entreprises tout en respectant l’environnement. L’Afrique doit encourager les innovations de base comme celles observées au Brésil et en Inde, a déclaré Mme Kanza.

“Les gouvernements et les grandes entreprises devraient donner aux entrepreneurs pauvres la liberté de trouver des solutions. Cela vaut pour l’éducation. Environ 20 % des Africains ont accès à Internet. Les secteurs public et privé devraient permettre un accès universel pour promouvoir l’utilisation de cette technologie et favoriser l’esprit d’entreprise”, selon Mme Kanza.