Le Roi du Maroc Mohammed VI a présidé, mardi, la cérémonie d’ouverture du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la

22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22) qui se tient jusqu’au 18 novembre à Marrakech (sud du Maroc).

Dans un discours prononcé devant cette séance solennelle de haut niveau composée d’une quarantaine de chefs d’Etats et en présence du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, le Roi du Maroc a engagé toutes les parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, à œuvrer pour donner corps à l’attachement commun aux valeurs de justice et de solidarité.

“Au nom du destin commun, et au nom de notre responsabilité historique, J’engage toutes les parties à œuvrer pour donner corps à notre attachement aux valeurs de justice et de solidarité”, a indiqué le Souverain chérifien.

“La tenue de cette conférence en Afrique nous incite à donner la priorité à la nécessité de remédier aux impacts négatifs des changements climatiques, qui ne cessent d’empirer dans les pays du Sud et les pays insulaires menacés dans leur existence même”, a insisté le Roi marocain.

“La différence est grande entre les pays et les régions concernant la culture liée à l’environnement”, a noté le Souverain marocain, déplorant que les décisions prises et imposées ne soient pas toujours à la portée de tous les pays.

Le Roi du Maroc a aussi appelé à une mobilisation continue et globale pour redresser la situation actuelle et assurer aux générations successives une vie digne et durable.

“L’heure est venue pour redresser la situation actuelle. Nous n’avons d’autre choix que d’œuvrer à rattraper le temps perdu par une mobilisation continue et globale et une cohésion constructive, pour assurer aux générations successives une vie commune digne et durable”, a souligné le Souverain marocain.

La 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques a pour objectif d’opérationnaliser l’Accord de Paris sur le climat, entré en vigueur le 4 novembre dernier, et d’accélérer l’action avant 2020 pour réduire l’ impact des changements climatiques, tout en respectant les droits humains énoncés dans l’accord.

Une conférence en Afrique, ce rendez-vous planétaire est également une opportunité pour les participants de débattre et d’examiner plusieurs sujets relatifs notamment à l’agriculture, à la sécurité alimentaire, à l’énergie, aux forêts, à l’industrie, au transport et à l’eau.