Le 26ème Forum économique mondial sur l’Afrique, sera tenu du 11 au 13 mai à Kigali, capitale du Rwanda, sous le thème “Connecter les ressources de l’Afrique à travers la transformation numérique”.

Les organisateurs du forum ont affirmé vendredi que la rencontre rassemblerait plus de 1.200 participants, dont des chefs d’Etat et de gouvernement de la Côte d’Ivoire, de l’Ethiopie, du Gabon, de la Guinée, du Kenya, du Sénégal et du Togo.

Au forum seront aussi présents des ministres et de hauts officiels des Pays-Bas, de la Russie, de la Suède et des Etats-Unis et des représentants d’organisations internationales telles que le Centre commercial international (ITC), le Fonds international pour le développement agricole (IFAD) et le Fonds des Nations Unies pour la population (FANUAP).

Elsie Kanza, directeur du Forum économique mondial pour l’Afrique, a indiqué dans un communiqué que “la quatrième révolution industrielle présente une opportunité unique pour construire des sociétés plus puissantes, justes et prospères”.

“Mais cela peut seulement être achevé à travers des institutions fortes, une plus grande intégration régionale et des investissements dans les domaines clé tels que les infrastructures, l’éducation et l’industrie”, a-t-il affirmé.

“Il y a un vaste champ pour la coopération public-privé pour aider à réaliser ces objectifs”, a ajouté M. Kanza.

Les discussions à Kigali font suite à la réunion de janvier du Forum à Davos en Suisse dont le thème était “Maîtriser la 4ème Révolution industrielle”.

Les participants vont chercher à identifier les priorités et les actions pour les dirigeants africains alors qu’ils veulent construire des économies résistantes aux défis d’aujourd’hui et capables de se développer dans les marchés de plus en plus numériques.

Le ministre rwandais des Finances et de la Planification économique Claver Gatete a indiqué qu’une économie entrepreneurial et à haute intensité de connaissances est le fondement de la croissance inclusive.

“Le Forum économique mondial sur l’Afrique nous permet (…) d’identifier les opportunités pour le partenariat public-privé qui va générer davantage d’emplois et d’augmenter le niveau de vie en Afrique”, a-t-il déclaré.

(Xinhua)