Le retrait de la Grande-Bretagne de l’Union européenne va engendrer des conséquences négatives sur l’économie des pays africains, y compris le Burkina Faso, a expliqué vendredi soir Justin Damo Barro, ancien gouverneur par intérim de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).

Le Burkina Faso “a quelque chose à craindre”, a affirmé M. Barro, sur les antennes de la Télévision publique burkinabè.

“Nous nous retrouvons avec une institution aussi importante pour le financement de l’aide extérieur au développement qui est affaiblie aujourd’hui après le retrait d’un membre très influent”, a déclaré l’économiste burkinabè.

“Cette situation ne peut pas nous aider car la capacité d’aide de l’UE va s’affaiblir aussi”, a-t-il soutenu.

M. Barro a rappelé que l’Union européenne occupe une place très importante dans le financement de l’économie du Burkina Faso.

Les Britanniques ont voté à 51,9% pour une sortie de l’Union européenne, selon les résultats définitifs publiés vendredi.

Selon plusieurs experts, le retrait de la Grande-Bretagne de l’UE nécessitera une réorganisation des marchés financiers, qui du reste ont sombré dans une confusion dès l’annonce des résultats du référendum.