La  « Lutte contre les violences, la traite, l’exploitation et le travail des enfants » et   l’  « Autonomisation des femmes et dividende démographique » sont les sujets qui ont été débattus lors de la conférence des premières dames de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. C’était sur invitation de la première dame de la Côte-D’ivoire Dominique Ouattara, du 17 au 18 octobre 2017 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan en Côte-D’ivoire.

Durant cette rencontre, les partenaires ont exposés plusieurs thèmes relatifs aux enfants. Le premier a porté sur « quelle implication des Premières Dames pour l’accélération des progrès en matière de protection des enfants en Afrique de l’Ouest et au Sahel ». Cet exposé fait par la Directrice Exécutive Adjointe de l’UNICEF, Fatoumata N’Diaye a permis de dégager les grands axes sur lesquels les premières dames peuvent agir pour le bien être des enfants. « Quelles  actions des Premières Dames dans la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants en Afrique de l’Ouest et au Sahel » a été développé par Moussa Oumarou, Directeur du département Gouvernance et tripartite de l’OIT (Organisation Internationale du Travail).

Les deux thèmes ont permis de dégager les tendances sur la les différentes formes de traite faites aux enfants. Il y a eu au total 62 experts qui se sont penchés sur la question et ont faits des propositions concrètes aux premières dames pour les actions à venir. Il est relevé que les principales causes de la traite des enfants sont entre autres la pauvreté des familles, les situations crises et de catastrophes, l’accès limité des enfants à une éducation de base et de qualité, la persistance de certaines pratiques culturelles néfastes. La réunion des ministres des pays concernés qui en est suivi a permis de valider les recommandations faites par les experts.

Dans le communiqué final lu par la première dame du Mali, Mme Aminata Maïga Keïta, les premières dames se résolvent à soutenir les actions de communication et de sensibilisation à travers l’organisation des campagnes et la commémoration des journées statutaires relatives à la promotion des droits et de la protection et de la protection de l’enfant. Ceci afin de susciter une prise de conscience des pouvoirs publics et des populations. Elles exhortent une fois de plus les parties prenantes à prendre en compte le travail léger ou socialisant des enfants qui ne doit en aucun cas être considéré comme travail des enfants.