Prélude à la réunion stratégique des ministres des Finances et du Plan de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), qui aura lieu le 16 janvier à Brazzaville, les experts et représentants des différents pays membres se sont réunis les 13 et 14 janvier à Brazzaville.

Les experts venus également des organismes chargés des questions financières et économiques en Afrique centrale ont discuté sur les grands dossiers qui seront au menu de la rencontre ministérielle.

Le programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de de l’Afrique centrale sera sans doute au centre des travaux qui s’ouvriront lundi.

Un comité de pilotage du programme de réformes économiques et financières (PREF-CEMAC) mis en place par ces Etats a pour objectif principal de concevoir et mettre en œuvre des actions rapides, vigoureuses et coordonnées, aussi bien au niveau national que sous-régional, en vue de faire face à la conjoncture économique morose dans la sous-région.

Il est animé par un comité de pilotage mis en place par une décision du 30 juillet 2016 du président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la CEMAC, en l’occurrence le président de la Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema.

Les ministres de l’Economie et des Finances des six pays membres de la CEMAC, ainsi que les premiers responsables des institutions de la communauté à savoir : la Commission de la CEMAC, la Banque des Etats de l’Afrique centrale, la Banque de développement de l’Afrique centrale, la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale, la Commission bancaire d’Afrique centrale, le GABAC (groupe de lutte contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale) et le représentant du patronat participent à ce comité dont le secrétariat technique est installé à Brazzaville, au Congo.

La Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) regroupe six pays de cette sous-région que sont le Congo, le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Tchad et la République centrafricaine.

Ces pays ont une monnaie commune, le Franc CFA qu’ils ont en partage avec sept autres pays d’Afrique de l’Ouest. Ils redoutent une nouvelle dévaluation de cette monnaie adossée à l’euro et ont entrepris des discussions avec le FMI, en vue de mettre en œuvre un ajustement structurel de leurs économies.